PUT YOUR SOUL ON YOUR HAND AND WALK

PUT YOUR SOUL ON YOUR HAND AND WALK
PUT YOUR SOUL ON YOUR HAND AND WALK – Séances à 20h30 
Mercredi 22 octobre 2025 Billom (Moulin de l’Etang)
Mercredi 22 octobre 2025 Sauxillanges (salle des fêtes)
Mercredi 12 novembre 2025 Vic-le-Comte (Halle du Jeu
de Paume)
Mercredi 3 décembre 2025 Cunlhat (salle des fêtes)
  • Sepideh Farsi
  • -
  • 1h40 - version originale sous-titrée français
  • Documentaire

Résumé

Put your soul on your hand and walk est ma réponse en tant que cinéaste, aux massacres en cours des Palestiniens. Un miracle a eu lieu lorsque j’ai rencontré Fatem Hassona. Elle est devenue mes yeux à Gaza, où elle résistait en documentant la guerre, et moi, je suis devenue un lien entre elle et le reste du monde, depuis sa « prison de Gaza » comme elle le disait. Nous avons maintenu cette ligne de vie pendant presque un an. Les bouts de pixels et de sons que l’on a échangés sont devenus le film que vous voyez. L’assassinat de Fatem le 16 avril 2025 suite à une attaque israélienne sur sa maison en change à jamais le sens.

Les critiques

Télérama : « Ce sacré sourire. Très vite, on ne voit plus que lui, doux ou bravache selon qu’il s’agit d’évoquer ses rêves — visiter Rome, passer la journée dans un parc d’attractions, manger du poulet — ou de raconter la souffrance, les bombes qui tombent, les voisins qui meurent, le ventre vide. Fatma et Sepideh ne se sont jamais vues dans la vraie vie. Partie au Caire après le début de la guerre pour rencontrer des réfugiés palestiniens, Sepideh Farsi a cherché en vain un moyen d’entrer à Gaza jusqu’au jour où quelqu’un lui a parlé d’une jeune photographe du quartier Al-Touffah, au nord-est de la ville de Gaza. Au fil des coups de téléphone sans cesse interrompus par une connexion défaillante, une amitié s’est tissée entre l’exilée perse de 60 ans et la jeune Palestinienne prise au piège. (…) À travers ce dispositif radical, qui consiste à filmer des conversations téléphoniques, seul lien possible avec Gaza, le documentaire excelle à nous faire ressentir la frustration et l’impuissance. Le soulagement, aussi. On tremble en même temps que la réalisatrice dont on voit le visage inquiet se refléter dans l’écran du portable et l’on sursaute avec elle quand un obus tombe tout près de l’immeuble de Fatma. (…) De ce documentaire à la puissance inversement proportionnelle à son budget de bouts de ficelle, on ressort avec le cœur en ruine. Accroché pour longtemps au sourire de Fatma Hassona. Mathilde Blottière