| 20h30 – Dans les salles des fêtes | |
| Mardi 9 décembre | Billom (Moulin de l’Etang) |
| Vendredi 12 décembre | St Jean des Ollières |
| Vendredi 12 décembre | Vertolaye |
| Samedi 13 décembre | St Victor Montvianeix (La grange – Le Bourg) |
| Lundi 15 décembre | Tours-sur-Meymont |
| Jeudi 18 décembre | Saint Georges Lagricol |
| Jeudi 18 décembre | Le Vernet-la-Varenne |
- Long métrage
- 1h53 - 2025
- Genre : Drame
- Réalisé par Hafsia Herzi
- Avec Nadia Melliti, Ji-Min Park, Amina Ben Mohamed
- Public : Adultes et adolescents
Résumé
Fatima, 17 ans, est la petite dernière. Elle vit en banlieue avec ses sœurs, dans une famille joyeuse et aimante. Bonne élève, elle intègre une fac de philosophie à Paris et découvre un tout nouveau monde. Alors que débute sa vie de jeune femme, elle s’émancipe de sa famille et ses traditions. Fatima se met alors à questionner son identité. Comment concilier sa foi avec ses désirs naissants ?
Les critiques
Le Figaro : « Loin de la chronique dogmatique, ce récit universel permet à Hafsia Herzi de donner naissance à une petite sœur tout en s’affirmant comme une excellente portraitiste de l’âme. Tout est vivant, tout semble vrai dans ce film qui aurait mérité le prix de la mise en scène sur la Croisette. » Florence Vierron
Konbini : « La tendresse d’Hafsia Herzi pour ses personnages de cinéma confère un regard unique et profond à cette adaptation réussie, solaire et juste. Nadia Melliti bouleverse et impressionne. » Mégane Choquet
Le point de vue Ciné Parc
Sa rencontre avec le livre éponyme de Fatima Daas fut un coup de cœur, touchée par un personnage unique dans le cinéma : une héroïne maghrébine, musulmane pratiquante, attirée par les filles, vivant en banlieue. La réalisatrice confie : »Dans ce milieu, l’homosexualité est souvent traitée du point de vue masculin, et non féminin. De mon expérience de ‘fille de cité’ des quartiers nord de Marseille, c’est en tout cas un personnage que je connais. En cité, il n’est pas toujours évident d’assumer ce qui peut être perçu comme une différence. Les préjugés y sont prégnants et le regard sur soi demeure très fort. Mais attention : ce récit ne saurait être réduit à une seule typologie sociale puisqu’il est totalement universel. » Hafsia Herzi revendique les influences de cinéastes tels Abdellatif Kechiche, les frères Dardenne, Andrea Arnold et Ken Loach. Elle admire leur capacité à capturer la vérité du quotidien et des émotions humaines. Ainsi, son film utilise des gros plans et des scènes à l’épaule pour créer une immersion sensorielle dans l’univers de Fatima. La cinéaste développe : »Les scènes de quotidien, quand on les veut proches du réel, sont très complexes à tourner. Je voulais de la douceur, même en tournant pratiquement tout à la caméra portée, à l’épaule. J’adore les gros plans. Filmer des âmes, des visages, des portraits, sentir les respirations, les peaux… Je suis fan de Pagnol, de Renoir, de ces grands portraitistes du cinéma ou, plus largement, de la peinture. »
