Les fiches du cinéma : « Alice Douard signe un premier long métrage délicat. Entre comédie douce et gravité discrète, la réalisatrice explore la co-maternité avec une acuité rare, grâce à un duo d’actrices d’une justesse implacable. » Antoine Corte

Bande à part : « Pour son passage au format long, Alice Douard réussit un film solaire et généreux, énergique et frais, drôle et émouvant. Sans tomber dans l’illustration thématique, elle raconte notre société contemporaine en imbriquant lien amoureux, co-maternité et parcours d’une combattante. Avec un duo éblouissant : Ella Rumpf et Monia Chokri. » Olivier Pelisson

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Des preuves d’amour est le premier long-métrage réalisé par la cinéaste Alice Douard. Le film est directement inspiré de la propre expérience de la réalisatrice. Comme le personnage que joue Ella Rumpf, elle a également été dans l’attente de son premier enfant sans qu’elle le porte puisque c’est sa femme qui était enceinte. Une situation qui a généré beaucoup de questions pour elle-même ainsi que pour son entourage. Le sujet du film ressemble étroitement à celui d’un autre court-métrage d’Alice Douard, L’Attente (2022) pour lequel elle a reçu un César en 2024. Même si les personnages et leurs trajets respectifs sont différents dans les deux films, il est tout de même question dans les deux cas des derniers moments d’un couple de femmes avant l’arrivée d’un enfant. En outre, les développements de ces deux projets sont assez liés puisque la cinéaste a commencé l’écriture de son long-métrage pendant le financement de L’Attente, donc avant que son court-métrage ne soit tourné.

Film précédé d’un court métrage : Toprak / Onur Yagiz / Fiction / Turquie / 2017