10è CHAMBRE, INSTANT D’AUDIENCES

Séance à 20h30
Vendredi 19 septembre La Chaise Dieu (auditorium Cziffra)

Séance organisée en collaboration avec le Syndicat mixte du Projet Chaise Dieu dans le cadre de l’expo Raymond Depardon « Le bonheur est dans l’image » jusqu’au 21 septembre 2025. Animations.

Renseignements au 04 71 00 08 22

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  • Genre : Documentaire
  • Réalisé par Raymond Depardon
  • Public : Adultes et adolescent.e.s

Résumé

De mai à juillet 2003, Raymond Depardon et son équipe ont obtenu l’autorisation exceptionnelle de filmer le déroulement des audiences de la 10ème Chambre Correctionnelle de Paris. Dix ans après Délits flagrants, le cinéaste poursuit sa démarche en nous proposant ce nouveau documentaire citoyen, témoignage inédit sur le fonctionnement de la machine judiciaire. De la simple convocation pour conduite en état d’ivresse aux déférés de la nuit, 10e chambre nous plonge dans le quotidien d’un tribunal : douze affaires, douze histoires d’hommes et de femmes qui se sont, un jour, retrouvés face à la justice.

Les critiques

Le Monde : « 10e chambre est un document exceptionnel : actuellement, seuls les procès à caractère historique peuvent être enregistrés à la condition de n’être diffusés que vingt ans plus tard (…)C’est surtout un grand film de mise en scène. Très simple, le principe imaginé pour cet enregistrement de la justice en action n’en est pas moins un véritable parti pris. » Isabelle Régnier

Les inrockuptibles : « 10e chambre, film ouvert sur des hommes et femmes perdus ou dispersés, condamnés ou libérés. 10e chambre : chambre close comme une cellule ou un destin, et chambre d’écho d’une société. » Jean-Baptiste Morain

Le point de vue Ciné Parc

Pour ce film, Raymond Depardon a obtenu du Premier Président du Tribunal de Paris l’autorisation exceptionnelle de tourner dans l’enceinte de la 10e Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris : la loi du 11 juillet 1985 n’autorise normalement que l’enregistrement des procès à caractère historique, à condition qu’ils soient diffusés au moins vingt ans après l’audience. Pour 10e chambre, instants d’audience, l’équipe n’a filmé qu’avec l’autorisation écrite des personnes, en supprimant leurs noms et en attendant le(s) jugement(s) définitifs(s) avant de sortir le film. Il n’y a pas de précédent à cette autorisation.