Partir un jour

Partir un jour
20h30 – Dans les salles des fêtes
Jeudi 19 juin St Amant-Roche-Savine
Jeudi 26 juin Sauxillanges
Jeudi 26 juin Arlanc
Mardi 1er juillet Olliergues
Mercredi 2 juillet Vic-Le-Comte (halle du Jeu de Paume)
Jeudi 3 juillet St Georges Lagricol
Mardi 8 juillet Lezoux (médiathèque)
  • Long métrage français
  • 1h38 - 2025
  • Genre : Comédie
  • Réalisé par Amélie Bonnin
  • Avec Juliette Armanet, Bastien Bouillon, François Rollin, Dominique Blanc, Tewfik Jallab, ...
  • Public : Adultes et adolescent.e.s

Résumé

Alors que Cécile s’apprête à réaliser son rêve, ouvrir son propre restaurant gastronomique, elle doit rentrer dans le village de son enfance à la suite de l’infarctus de son père. Loin de l’agitation parisienne, elle recroise son amour de jeunesse. Ses souvenirs ressurgissent et ses certitudes vacillent…

Les critiques

Bande à part : « Si la nostalgie guette les personnages, la vitalité l’emporte toujours. Elle émane du grain sensuel de l’image, des lumières modulées, du son dominé par celui des camions, qui distille dans l’inconscient du spectateur la sensation d’un mouvement perpétuel. Celui du temps qui passe et des actes inachevés, qui poursuivent leur chemin en secret. » Anne-Claire Cieutat

Le dauphiné Libéré : « Un étourdissant tourbillon de nostalgie, qui enchante avec sa ritournelle mélancolique qui chatouille les larmes et fait pulser le cœur. C’est simple comme une chanson d’adolescence qu’on n’a jamais vraiment arrêté d’écouter. C’est doux, c’est fort, c’est un film à fredonner longtemps. » Nathalie Chifflet

Le point de vue Ciné Parc

Partir un jour est le premier long-métrage d’Amélie Bonnin. Il est tiré du court-métrage éponyme, récompensé par le César du meilleur court-métrage de fiction en 2023. Malgré ce succès, adapter cette œuvre dans un format long n’était pas une évidence pour la réalisatrice : « Je crois que chaque histoire a sa propre durée, j’avais donc peur d’étirer ce court en long. Ce sont mes producteurs qui m’ont suggéré d’y réfléchir, dès l’étape du montage du court métrage. Ils étaient persuadés qu’il y avait là matière à un long. Bastien Bouillon et Juliette Armanet tenaient déjà les deux rôles principaux du court métrage. Mais cette fois, les rôles sont inversés : ce n’est plus un homme qui retourne dans sa ville natale et retrouve son amour d’enfance, mais l’inverse. La réalisatrice a décidé de féminiser le récit, après s’être étonnée elle-même d’avoir centré son court sur un point de vue masculin : « Lorsque j’ai écrit le scénario du court, je ne me suis pas posé de questions : mon héros, spontanément, était un garçon. C’est seulement lorsqu’on me l’a fait remarquer, après, que ça m’a sciée. Je suis une femme, je travaille dans un magazine féministe (La Déferlante) et je donne le rôle moteur à un homme alors que l’histoire que l’on raconte ne le nécessite absolument pas : cela montre bien comment le patriarcat a infusé notre esprit ! »

Avant-programme

Film précédé d’un court métrage : A point /  Aurélie Marpeaux / Fiction / France / 2021 / 20mn30

Anna, dix-huit ans, a toujours vécu dans une cité de Bourg-en-Bresse. Mais quand une grande opportunité professionnelle l’oblige à partir sur Paris, elle ne semble pas prête à laisser derrière elle, son quartier, ses amis et ses souvenirs. Toute son identité, en somme. Que sera-t-elle prête à abandonner ?

Court métrage proposé avec Mèche Courte Mèche Courte | Un catalogue de courts métrages soutenus par la Région !