
20h30 – Dans les salles des fêtes | |
Vendredi 14 novembre | La Chaise Dieu (auditorium Cziffra) |
Samedi 15 novembre | St Germain l’Herm |
Mardi 18 novembre | Billom (Moulin de l’Etang) |
Mercredi 19 novembre | Cunlhat |
Jeudi 20 novembre | Sauxillanges |
- Long métrage
- 1h42 - 2025
- Genre : Drame
- Réalisé par Jafar Panahi
- Avec Vahid Mobasseri, Maryam Afshari, Ebrahim Azizi
- Public : Adultes et adolescents (15 +)
Résumé
Iran, de nos jours. Un homme croise par hasard celui qu’il croit être son ancien tortionnaire. Mais face à ce père de famille qui nie farouchement avoir été son bourreau, le doute s’installe.
Les critiques
Festival de Cannes 2025 : Palme d’Or
Abus de Ciné : « Avec une maîtrise parfaite de sa mise en scène et de l’art du plan séquence, Jafar Panahi nous offre une réflexion exaltante sur l’âme humaine, sur ce qui différencie les bourreaux des victimes, sur la définition de la légalité quand rien ne semble plus légitime et que la corruption a gangrené tous les pans de la société. Une Palme tout sauf accidentelle. » Christophe Brangé
Le Dauphiné Libéré : « Pardonner ? Oublier ? Se venger ? Condamner ? Se faire justice soi-même ? Comment dépasser la haine accumulée, traiter le traumatisme, sans répondre à la violence par la violence ? Ce sont des questions que Jafar Panahi met en scène avec un humour aussi subtil que corrosif, fidèle à son souci d’injecter de la drôlerie là où tout semble interdire de sourire. » Nathalie Chifflet
Le point de vue Ciné Parc
Le film est directement né de la deuxième expérience carcérale de Jafar Panahi, entre juillet 2022 et février 2023. À la différence de sa première peine en 2010 au cours de laquelle il avait connu un quasi-isolement, il a cette fois-ci été amené à côtoyer de nombreux autres prisonniers. En sortant, après huit mois de détention, l’idée de faire un film pour ceux qu’il avait rencontrés en cellule est devenue une nécessité. Comme ce fut le cas pour ses précédents films, Jafar Panahi a dû tourner de manière clandestine. Malgré tout, le réalisateur a eu maille à partir avec les autorités iraniennes qui ont réclamé les rushs et ont menacé d’arrêter toute l’équipe et de bloquer le tournage. Malgré une suspension momentanée du travail, le tournage a finalement repris et s’est déroulé sans encombres jusqu’à la fin. Contrairement à de nombreux films qui critiquent le régime iranien et qui ne montrent pas le nom des acteurs et des techniciens au générique, Jafar Panahi a fait figurer ceux de ses différents collaborateurs. Tous désiraient que leur nom apparaisse à l’écran et plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs accompagné le réalisateur au Festival de Cannes pour défendre le film.
Avant-programme
Film précédé d’un court métrage dans le cadre du mois du film documentaire : Petites formes de Lussas : Le mal du pays / Arina Adju / Documentaire / France / 2024