
CINE-DISCUSSION – Lynx |
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Mardi 24 juin – 20h30 | Vic-Le-Comte (Halle du Jeu de Paume) |
- Long métrage français
- 1h22 - 2022
- Genre : Documentaire animalier
- Réalisé par Luuarent Geslin
- Public : Tous public - à partir de 8 ans
Résumé
Au cœur du massif jurassien, un appel étrange résonne à la fin de l’hiver. La superbe silhouette d’un lynx boréal se faufile parmi les hêtres et les sapins. Il appelle sa femelle. En suivant la vie de ce couple et de ses chatons, nous découvrons un univers qui nous est proche et pourtant méconnu… Un conte authentique dont chamois, aigles, renards et hermines sont les témoins de la vie secrète du plus grand félin d’Europe qui reste menacé… Un film pour découvrir le rôle essentiel que ce discret prédateur occupe dans nos forêts, l’équilibre qu’il a rétabli dans un milieu fragile mais aussi les difficultés qu’il rencontre dans un paysage largement occupé par les humains.
Site du film : https://www.gebekafilms.com/fiches-films/lynx/
Les critiques
Libération : « C’est une grande goulée d’air pur, un ravissement pour les mirettes, des sons rares et étonnants qui titillent les esgourdes. En ces temps mornes et étouffants, foncez en salles vous faire chouchouter les sens et l’âme avec Lynx, un subtil documentaire réalisé par Laurent Geslin. » Coralie Schaub
Le Dauphiné libéré : « Moins littéraire que Vincent Munier, qui avait embarqué au Tibet l’écrivain Sylvain Tesson dans La Panthère des neiges, Laurent Geslin filme le lynx en majesté : il est comme le roi des forêts, héros secret, avançant à pas de loup parmi les hêtres et les sapins. » Nathalie Chifflet
Le point de vue Ciné Parc
Laurent Geslin est un photographe animalier internationalement reconnu, qui s’est d’abord intéressé à la faune urbaine dans les capitales européennes (comme les renards à Londres) avant de se prendre de passion pour le plus grand félin d’Europe le lynx boréal. Lynx est son premier long-métrage : « Avec le cinéma, je peux raconter des histoires que j’avais du mal à raconter avec un appareil photo. Un tournage signifie davantage de complications mais en conservant mon regard de photographe, j’ai l’impression que je peux m’exprimer plus amplement.» [… ] « le lynx incarne une symbolique forte dans notre société très anthropisée. Il représente pour moi une sorte de « success story ». Dans le Jura, c’est un grand prédateur qui a été réintroduit par l’humain pour essayer de limiter les dégâts des herbivores sur la forêt. Et ce plan a marché. Il représente bien la solution » douce » d’une cohabitation entre notre monde et le monde dit « sauvage ».» Toutes les scènes que l’on voit dans le film ont été vécues par le réalisateur mais réparties sur une chronologie différente : « Je voulais donc regrouper mes années d’expérience et d’anecdotes pour raconter la vie d’un seul lynx. L’histoire est donc scénarisée mais sur un fond véridique. Je ne voulais pas inventer une histoire qui ne soit pas crédible, ni tomber dans l’anthropomorphisme. ». Au final, le tournage de Lynx a duré un an et est l’aboutissement de neuf années d’observation de l’animal.
Soirée en collaboration avec la délégation 63 de l’ASPAS
Discussion à l’issue de la séance avec Vincent Rillardon (photographe de la vie sauvage) et Jean-Michel Favrot (naturaliste)