
20h30 – Dans les salles des fêtes | |
Vendredi 3 octobre | La Chaise Dieu (auditorium Cziffra) |
Samedi 4 octobre | St Germain l’Herm |
Mardi 7 octobre | Billom (Moulin de l’Etang) |
Mercredi 8 octobre | Cunlhat |
Jeudi 9 octobre | Sauxillanges |
- Long métrage américain
- 2h25 - 2025
- Genre : Triller, Western
- Réalisé par Ari Aster
- Avec Pedro Pascal, Joaquim Phoenix, Emma Stone, ...
- Public : Interdit aux moins de 12 ans - Adultes et adolescent.e.s (+ de 15 ans)
Résumé
Mai 2020 à Eddington, petite ville du Nouveau Mexique, la confrontation entre le shérif et le maire met le feu aux poudres en montant les habitants les uns contre les autres.
Les critiques
Culturopoing: « « Eddington » est un western sans horizon ni morale, un regard tant amusé qu’apeuré sur le malaise, parfois comique, toujours absurde, de la vie dans une société de plus en plus fragmentée, où certains perdent pieds et d’autres tentent simplement de rester debout. » Anna Fournier
20 minutes: « Le rêve américain se métamorphose en cauchemar avec une jubilation intense. Si Ari Aster déclare ne pas s’en prendre directement à Donald Trump, il est impossible de ne pas voir Eddington comme une dénonciation virulente des agissements de ce dernier. Une thèse brillamment soutenue par deux comédiens brillants, antagonistes à l’écran et visiblement complices à la ville. » Caroline Vié
Le point de vue Ciné Parc
Après avoir signé deux films devenus des références du cinéma d’horreur (Hérédité – 2018 et Midsommar – 2019), Ari Aster a opéré un tournant dans sa filmographie avec son troisième long-métrage, Beau Is Afraid (2023) qui lorgnait plus du côté de la comédie noire. Avec Eddington, le cinéaste a souhaité proposer un western dans lequel les armes ne sont pas des pistolets mais, de manière plus métaphorique, des téléphones. Une manière pour le réalisateur de faire une critique sur le rôle toujours plus important des technologies dans la manipulation et les fractures de la société. L’idée d’Eddington est venue à Ari Aster à la suite de deux événements majeurs de ces dernières années. D’une part, la pandémie de COVID et la manière dont les gens se sont retrouvés cloîtrés chez eux. D’autre part, le meurtre à caractère raciste de l’Américain George Floyd qui a entraîné de nombreuses manifestations contre l’oppression des minorités raciales et ethniques aux États-Unis. Bien qu’il présente deux visions opposées de l’Amérique contemporaine (les progressistes contre les conservateurs), Ari Aster n’a pas souhaité faire un film à charge à destination d’un camp plus qu’un autre. Il a ainsi voulu réaliser un long-métrage qui soit le plus objectif possible sur la manière dont les gens vivent aujourd’hui aux États-Unis.