La plus précieuse des marchandises

20h30 – Dans les salles des fêtes
Jeudi 23 janvier St Amant-Roche-Savine
Vendredi 31 janvier St Jean des Ollières
Samedi 01 février St Victor Montvianeix (La Grange – Le bourg)
Mardi 04 février Olliergues
Mercredi 05 février Vic le Comte
Jeudi 06 février Le Vernet la Varenne
Vendredi 07 février Félines
  • Film d'animation français
  • 1h21 - 2024
  • Genre : Animation, Drame, Historique
  • Réalisé par Michel Hazanavicius
  • Avec Jean-Louis Trintignant, Dominique Blanc, Denis Podalydès
  • Public : A partir de 10 ans

Résumé

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Le froid, la faim, la misère, et partout autour d´eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois. Protégée quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari, et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train. Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.

Les critiques

Positif : « Avec humilité et délicatesse, en poussant la logique du conte jusqu’à choisir la forme du dessin animé, Michel Hazanavicius, qui a dessiné lui-même chaque person-nage, rend justice au matériau de Grumberg tout en donnant naissance à une œuvre autonome qui serre le cœur et rend heureux tout à la fois. » Jean-Dominique Nuttens

Culturopoing.com : « Avec prudence et assurance, Michel Hazanavicius propose un beau conte, incarné vocalement, visuellement intimiste et évocateur, émotionnellement fort, qui sait se positionner historiquement dans un esprit de rassemblement, d’unité. » Vincent Nicolet

Le point de vue Ciné Parc

Si Michel Hazanavicius – dont c’est le premier film d’animation – s’est d’abord inspiré des premiers Disney comme Dumbo ou Pinocchio, il a rapidement compris qu’il souhaitait autre chose. Il s’est alors tourné vers la peinture française de la fin du XIXe siècle, à l’image de Gustave Courbet avant de se raviser devant la difficulté à en rendre compte par l’image animée. Le réalisateur a alors découvert les estampes japonaises grâce à une exposition et s’est nourri du travail de l’illustrateur Henri Rivière, l’une des figures majeures du japonisme en France, pour faire son film. Le réalisateur est resté plutôt fidèle au livre de Jean-Claude Grumberg, à deux éléments près :  » Dans le livre, l’histoire du père qui abandonne son bébé et celle des bûcherons qui le recueillent avancent en parallèle. Moi, j’ai créé un mouvement qui part du conte, qui assume son côté « il était une fois » avant que, petit à petit, la réalité s’immisce dans l’histoire à travers les yeux des personnages. Et j’ai aussi changé la scène des retrouvailles finales entre le père et sa fille. Dans le livre, il lui souriait, elle lui souriait et il repartait. J’ai ressenti le besoin de montrer le rejet de la petite fille, et que le père comprenne à travers les yeux de son enfant ce qu’il est devenu – un être totalement déshumanisé. Cette scène le pousse à choisir de refaire le même sacrifice qu’au début du film. »

Avant-programme

Film précédé d’un court-métrage : Bonne soirée – Antoine Giorgini – France – 2022