SIRAT (VOstf)

20h30 – Dans les salles des fêtes
Vendredi 24 octobre La Chaise Dieu (auditorium Cziffra)
Mardi 28 octobre Billom (Moulin de l’Etang)
Mercredi 29 octobre Cunlhat
Jeudi 30 octobre Sauxillanges
Samedi 01 novembre St Victor Montvianeix (La Grange – Le bourg)
  • Long métrage
  • 1h55 - 2025
  • Genre : Drame
  • Réalisé par Oliver Laxe
  • Avec Sergi López, Bruno Núñez Arjona, Richard Bellamy
  • Public : Adultes et adolescents (15 +) avec avertissement

Résumé

Au cœur des montagnes du sud du Maroc, Luis, accompagné de son fils Estéban, recherche sa fille aînée qui a disparu. Ils rallient un groupe de ravers en route vers une énième fête dans les profondeurs du désert. Ils s’enfoncent dans l’immensité brûlante d’un miroir de sable qui les confronte à leurs propres limites.

Les critiques

CinemaTeaser : « Délire spirituel qui cherche la lumière dans l’obscurité ou parabole politique sur un monde en conflit qui n’épargne rien, ni personne, SIRÂT est tout ça à la fois. Mais il est d’abord un choc. » Perrine Quennesson

France Info Culture : « La mise en scène alterne des plans très larges du désert, d’une beauté à couper le souffle, et réserve des moments de tension extrême. On sursaute. On s’accroche au fauteuil. » Laurence Houot

Le point de vue Ciné Parc

Le titre du film est à comprendre de deux manières. D’un côté, il peut se traduire par « chemin » ou « voie », en arabe. Dans le film, ce chemin à deux dimensions (physique et spirituelle). D’un autre côté, le terme désigne également le pont qui relie symboliquement l’enfer et le paradis. Oliver Laxe voit Sirāt comme son film le plus ouvert mais également comme le plus radical. Au moment de la préparation, il souhaitait que ce soit un grand spectacle tout en étant une véritable expérience venant érafler intimement le public au cours de la projection. Sirāt marque la collaboration d’Oliver Laxe avec David Lettelier, alias Kangding Ray qui signe la musique. Une collaboration qui a été importante pour le cinéaste, qui ne s’était jamais exprimé musicalement avec une telle précision. Son idée de départ était de faire un voyage sonore en partant d’une techno brute et viscérale pour aller progressivement vers quelque chose de plus épuré et immatérielle, comme si le son venait se désagréger.