20h30 – Dans les salles des fêtes | |
Jeudi 02 janvier | St Amant Roche Savine |
Samedi 04 janvier | Sauvessanges (salle paroissiale) |
Vendredi 10 janvier | St Jean des Ollières |
Mardi 14 janvier | Olliergues |
Mardi 21 janvier | Lezoux (médiathèque intercommunale) |
- Long métrage français
- 1h43 - 2024
- Genre : Comédie dramatique
- Réalisé par Alain Guiraudie
- Avec Félix Kysyl, Catherine Frot, Jean-Baptiste Durand
- Public : Adultes et adolescent.e.s avec avertissement : l’ambiance du film et son histoire sont susceptibles de troubler un jeune public.
Résumé
Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s’installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue…
Les critiques
Culturopoing.com : « Alain Guiraudie nous tient en déséquilibre, nous éblouissant au rebord du noir le plus profond. Conte macabre, « Miséricorde » est aussi une co-médie noire, où le mystère s’insinue en lieu de tension dans les corps. » Maryline Allliger
Le Monde : « Alain Guiraudie opère ici une greffe inouïe entre la tragédie et le burlesque, entre la gravité du scénario criminel et la banalité des corps qui l’incarnent, entre le poids de la culpabilité et la trivialité des élans quotidiens. » M. Ma
Le point de vue Ciné Parc
Le titre du film s’est imposé en cours d’écriture à Alain Guiraudie. Pour lui, la miséricorde, « c’est l’idée de l’empathie, de la compréhension de l’autre au-delà même de toute morale. C’est l’élan vers l’autre. C’est un mot désuet qu’on n’emploie plus beaucoup, et ça correspond très bien au film, à son côté intemporel, et surtout à l’un des grands personnages du film : le curé. » Encore plus que dans ses films précédents, le réalisateur affirme avoir voulu cultiver le plus possible le mystère, laissant volontairement le flou sur les intentions du héros et les relations entre les personnages. Il a fait ce choix d’une part pour que le spectateur soit actif, et d’autre part parce qu’il s’agit selon lui de la meilleure transcription du désir, « Qui reste toujours, pour moi, le grand mystère de la vie. » Il ajoute : « je suis aussi beaucoup intéressé par le trouble que peut amener cet inconnu et ses intentions pas très claires. J’aime qu’on ne sache pas qui est le méchant, et qu’on ne sache pas trop de quel côté se situer. »
Avant-programme
Film précédé d’un court-métrage : Luna Llena – Isabel Garcia Moya – Belgique – Animation – 2020